La signature de cet accord intervient après trois ans de conflit intense. Le M23-AFC, avec le soutien présumé du Rwanda, avait repris les hostilités, aboutissant à l'occupation de vastes parties des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
La source officielle qualifie cet événement de jalon majeur :
«Il s’agit d’un pas déterminant franchi dans le processus devant aboutir à la paix et à la sécurité durables dans l’Est de la RDC».
Bien que les détails du contenu de l'accord (modalités de désarmement, démobilisation, réintégration, et éventuelle amnistie) n'aient pas été immédiatement divulgués, cette signature représente un tournant politique et diplomatique majeur.
Elle officialise une sortie de crise négociée entre le gouvernement congolais et la principale force armée non étatique active dans l'Est. Elle ouvre la voie à l'application des mécanismes de paix et de stabilisation nécessaires pour rétablir l'autorité de l'État dans les zones actuellement sous contrôle rebelle.
La communauté internationale, qui avait poussé à une solution diplomatique (notamment à travers les processus de Luanda et de Nairobi), attendait un tel dénouement pour la fin d'un conflit ayant engendré une crise humanitaire massive.
Félix Mulumba

Enregistrer un commentaire