L’Association nationale des victimes de Congo (ANVC) est montée au créneau pour défendre le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba, et dénoncer une campagne de dénigrement ciblée. Dans un communiqué au ton ferme, l’ANVC fustige ce qu'elle qualifie de comportement « irresponsable » mené par certains individus prétendument manipulés par des « politiciens en perte de vitesse ».
L’organisation exprime sa « profonde indignation » face à cette offensive, jugeant qu’elle vise à saboter les efforts de réforme et de relance entrepris par l’actuel titulaire du ministère.
Une transformation négative devenue positive
L’ANVC établit un contraste marqué entre la situation actuelle du ministère et les périodes précédentes, critiquant sévèrement l’inertie sous les anciennes directions. Selon l'association, l’institution « dégageait alors une image moins reluisante ».
À l’inverse, l’arrivée du ministre Samuel Mbemba est perçue comme un tournant notable. L'organisation cite des avancées concrètes, notamment la mise en œuvre de la justice transitionnelle, longtemps considérée comme une « chimère », et qui devient désormais une « réalité tangible » avec des retombées en faveur des victimes des conflits. La justice transitionnelle étant l’un des chevaux de bataille du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le ministre Mbemba est présenté comme un acteur clé de la concrétisation de ces réformes prioritaires.
Mise en garde judiciaire à l’approche du Forum
Dans la perspective imminente de l'organisation d'un Forum, un événement crucial pour l’agenda du ministère, l’ANVC appelle instamment à l’unité nationale. Elle exhorte toutes les forces vives à se mobiliser et à soutenir cette « grande figure de l’État congolais ».
Parallèlement, l’ANVC émet une mise en garde sévère à l'endroit des « soi-disant activistes des droits de l’homme » qui se livreraient à la manipulation et à la désinformation. L’organisation prévient que « toute récidive fera l’objet d’un signalement auprès des instances judiciaires compétentes », soulignant la nécessité de dépasser les « querelles stériles ».
L'Association conclut en insistant sur l'impératif de soutenir les avancées du ministère des Droits humains pour bâtir un avenir juste, réconcilié et respectueux des droits de toutes les victimes.
Félix Mulumba

Enregistrer un commentaire