Kasaï : Les élèves de Kamako engagés contre les violences basées sur le genre et les dérives des réseaux sociaux


La salle de réunion de l’AJID à Kamako a servi de cadre à une conférence-débat inédite, réunissant des élèves issus de différents établissements scolaires autour de deux thématiques cruciales : l’impact des réseaux sociaux et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) ce vendredi 5 décembre 2025.


Organisée par la Fondation Kadima, en consortium avec plusieurs structures locales, cette activité s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, une campagne mondiale relayée au niveau local pour éveiller les consciences et encourager l’engagement communautaire.


De 14h30 à 16h00, les jeunes participants ont pris activement la parole pour exprimer leurs points de vue sur les risques liés à l’utilisation non encadrée des réseaux sociaux, mais aussi sur les différentes formes de violences que subissent les femmes et les filles dans leur entourage.


Alexandre Kalunda, moniteur de protection à la Fondation Kadima et modérateur de la conférence, a rappelé l’importance de la dénonciation rapide en cas de violences :


« En cas d’acte de violence basée sur le genre, il est essentiel d’en parler immédiatement. Le silence met la vie des victimes en danger. »


Marie Claire Kapinga, représentante de la division genre et famille de Kamako, a pour sa part rassuré sur les efforts en cours :  

« Des mesures de protection sont en train d’être renforcées pour mieux encadrer les familles et réduire les cas de violences répétées. »


Cette conférence a été saluée par les participants comme un espace d'expression libre, d’éducation citoyenne et d’engagement pour une société plus juste et plus respectueuse des droits humains, notamment ceux des filles et femmes.


Une initiative à répliquer dans d’autres localités du Kasaï pour former une jeunesse consciente et actrice du changement.


Jovani Pasua

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