Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), plusieurs organisations humanitaires opérant à Kamako se sont rassemblées ce mardi pour protester contre les violences faites aux femmes et aux filles. Cette mobilisation, qui se poursuivra jusqu’au 10 décembre, met un accent particulier sur la lutte contre les violences numériques.
Avec comme thème local : « Briser le silence face aux violences numériques : protégeons les femmes et les filles contre les violences en ligne », la marche a débuté devant le bureau de l’ONG UJKAD avant de se diriger vers le stade de l’Unité de Kamako.
Tout au long du parcours, les participants ont brandi des messages d’alerte, appelant à la protection des droits des femmes et à la fin de toute forme de violence, tant physique que virtuelle.
Arrivés au stade, les représentants des différentes organisations ont tour à tour présenté leurs analyses et propositions. Chacun a mis en lumière les défis rencontrés dans la communauté et les urgences liées à la protection des femmes et filles, souvent victimes de pratiques discriminatoires et d’abus.
UJKAD appelle à la prise de conscience collective
Alexandre Kalunda, coordinateur provincial de l’ONG UJKAD, a insisté sur les réalités préoccupantes que vivent de nombreuses femmes dans la région. Il a exhorté les autorités, les familles et la société civile à renforcer les actions de sensibilisation et à soutenir les victimes souvent réduites au silence.
'' Il est urgent d’éveiller la conscience des femmes et des filles privées de leurs droits. Les violences basées sur le genre, notamment en ligne, détruisent des vies et freinent le développement '', a-t-il déclaré.
La mobilisation, qui a duré de 08h30 à 10h00, s’est déroulée dans le calme. Elle constitue une étape importante dans la lutte contre les violences faites aux femmes à Kamako, où les organisations humanitaires s’engagent à poursuivre leurs actions tout au long des 16 jours d’activisme.
Jovani Pasua Buloba

Enregistrer un commentaire