À l’occasion de la semaine pascale, Léandre Kambala, de l’Église des Sacrificateurs à Kananga, a expliqué au micro du média Actu-Service.net la signification particulière que cette fête revêt pour sa communauté.
Selon lui, la fête pascale trouve ses origines dans l’Ancien Testament, lorsque Dieu institua cette célébration avec Moïse pour commémorer la sortie d’Égypte. « Dieu avait dit à son peuple : n’oubliez jamais le jour et le mois de votre libération », rappelle-t-il. Cette tradition a été reprise et honorée par Jésus-Christ, qui l’a célébrée avec ses disciples, affirmant : « Faites cela en mémoire de moi ».
Une lecture prophétique de la Pâque
Mais au sein de l’Église des Sacrificateurs, cette célébration pascale prend une dimension eschatologique (liée aux événements de la fin des temps). Elle ne se limite pas à la mort et la résurrection du Christ. Pour eux, elle célèbre le souvenir du jour, du mois et de l’année de l’accomplissement de la promesse du retour du Christ sur terre, en tant que Souverain Sacrificateur Kadima.
M. Kambala explique que chaque époque a son propre contexte spirituel : à l’époque de Moïse, c’était l’esclavage égyptien. Au temps du Christ, c’était le salut par la croix. Aujourd’hui, dans leur vision, c’est l’attente de la manifestation de la promesse du retour de Jésus.
Un message d’unité et d’espérance
M. Kambala a terminé l’interview par un message à l’intention de tous les sacrificateurs :
« Nous leur souhaitons une très bonne célébration de la Pâque. Qu’ils se souviennent de l’accomplissement de la grande promesse. »
Il a également rappelé que, par la grâce de Dieu, chaque croyant est élu, et appelé à persévérer dans la foi malgré les difficultés de l’époque actuelle.
Félix Mulumba | Actu-Service.net

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