Dans un monde où le numérique redéfinit la manière de consommer l’information, vingt-six journalistes de la République démocratique du Congo ont participé à un séminaire de formation sur l’impact des vidéos courtes. L’événement s’est tenu ce dimanche à Changsha, dans le sud-est de la Chine, et a mis en lumière l’expertise chinoise en matière de transformation des médias.
Le séminaire, qui s'inscrit dans un programme de renforcement des capacités, a permis aux journalistes congolais de mieux comprendre le rôle croissant des formats vidéo courts. Lin Tie, professeur et doyen de la Faculté d'économie de l’université d'Hunan, a insisté sur la puissance de ce format en Chine, où le nombre d'internautes a atteint 1,108 milliard, avec 1,04 milliard d'utilisateurs de vidéos courtes.
"Avec une base d'utilisateurs aussi vaste (...), la vidéo courte s'est imposée comme un outil essentiel de transmission de l'information dans la société contemporaine, exerçant une influence significative sur la diffusion des nouvelles", a-t-il déclaré.
*Un accélérateur pour les médias traditionnels*
Pour le professeur Lin Tie, la vidéo d'actualité est devenue un "point de percée" et un "accélérateur de la transformation des médias traditionnels à l’ère des médias convergents". En effet, ce format permet non seulement de capter l'attention d'un public plus large et plus jeune, mais aussi de rendre l'information plus accessible et plus dynamique.
Cette formation, en partageant les meilleures pratiques chinoises, offre aux journalistes congolais des outils pour s’adapter à l’évolution rapide des habitudes de consommation médiatique et pour renforcer leur capacité à informer une population de plus en plus connectée.
Albert Azmak | Kinshasa | Stagiaire
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