L'Assemblée nationale a franchi une étape décisive dans sa quête de transparence et de redevabilité. Une Commission spéciale et temporaire chargée de l'examen des pétitions a été officiellement installée. Sa mission : faire la lumière sur la gestion du Bureau de l'Assemblée et d'autres questions soulevées par les pétitionnaires.
La création de cette commission, en application de l'article 31 du Règlement intérieur, répond à une nécessité de traiter de manière rigoureuse les différentes pétitions déposées. Selon un communiqué officiel, l'installation du Bureau de cette commission s'est faite par consensus, un signe de la volonté des députés de travailler dans un climat de collaboration. L'objectif est de garantir un traitement équitable et transparent des accusations formulées.
Cette initiative parlementaire, souvent enclenchée dans des contextes sensibles, vise à renforcer la démocratie et l'équilibre des pouvoirs. Elle permettra de faire la lumière sur les affaires internes de l'Assemblée et de statuer sur la recevabilité de certaines revendications.
Un calendrier d'auditions intense
Sous la direction de son Rapporteur, Mambu Mbasa Yannick, la commission a d'ores et déjà fixé un calendrier de travail précis et intensif. Les auditions, prévues sur deux jours, mettront en évidence la détermination de l'institution à agir rapidement.
Vendredi 19 septembre 2025
- 10h00 : Audition des initiateurs pétitionnaires.
- 15h00 : Audition de l’Honorable Président de l’Assemblée Nationale.
- 17h00 : Audition de l’Honorable Rapporteur de l’Assemblée Nationale.
- 18h00 : Travaux internes de la Commission.
Samedi 20 septembre 2025
- 10h00 : Audition de l’Honorable Rapporteure Adjointe de l’Assemblée Nationale.
- 11h00 : Audition de l’Honorable Questeur de l’Assemblée Nationale.
- 13h00 : Audition de l’Honorable Questeure Adjointe.
Cette série d'auditions, qui concerne les membres du Bureau de l'Assemblée nationale, est un signal fort de la volonté de transparence de l'institution.
Dans un contexte politique national parfois tendu, la création de cette commission envoie un message clair : le Parlement congolais entend faire preuve de rigueur pour restaurer la confiance du peuple et garantir le bon fonctionnement des institutions.
Les conclusions de la commission, qui s'engage à traiter les dossiers avec impartialité et diligence, pourraient aboutir à des remaniements ou à des résolutions destinées à établir la vérité et à garantir la stabilité de l'Assemblée nationale. Ce processus est un véritable "moment de vérité" pour la démocratie congolaise.
Félix Mulumba

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