Alors que la République démocratique du Congo fait face à de graves crises sécuritaires et humanitaires, la demande des députés de l'Union sacrée de la Nation (USN) d'augmenter leur dotation parlementaire suscite l'indignation.
Prince Epenge, porte-parole de la coalition Lamuka, a vivement dénoncé cette revendication, la qualifiant de "déconnectée des réalités du pays".
Il a fustigé une élite politique qui, selon lui, est "du bon côté de la mangeoire" et se soucie plus de ses propres avantages que des souffrances de la population. Epenge a rappelé les récentes tragédies qui ont frappé le pays, dont un naufrage meurtrier en Équateur et l'attaque des ADF à Lubero, qui ont fait plus de 390 victimes.
L'opposant estime que dans ce contexte, le régime cherche avant tout à placer un "Yes man" à la tête de l'Assemblée nationale pour consolider son pouvoir. Il a mis en garde les députés, les accusant d'être prêts à modifier la Constitution pour défendre leurs intérêts personnels, et a lancé un appel à un dialogue pour sauver le pays.
Dénis Ngalamulume

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