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Les élèves de Mwene-ditu prêtent serment devant les autorités en jurant d'être derrière les normes du ministère de l'éducation nationale. PHOTO DROITS TIERS |
Le gouvernement provincial de Lomami a officiellement rendu publics les frais scolaires pour l'année académique 2025-2026, dans le but de soulager les parents et de mettre de l'ordre dans le secteur de l'éducation. Un arrêté signé le 28 août 2025 par le ministère provincial de l'Éducation fixe un cadre financier clair et précis pour tous les établissements, publics et privés.
Ce document, consulté par Actu-Service, s'applique à l'ensemble des établissements de la province, couvrant les écoles maternelles, primaires privées agréées, ainsi que les établissements secondaires et techniques, qu'ils soient publics ou privés agréés. La principale innovation de cet arrêté est la suppression de tous les frais scolaires non expressément mentionnés dans le texte. Cette mesure vise à combattre le phénomène des frais supplémentaires, souvent illégalement imposés aux parents par certaines écoles.
En encadrant de manière stricte les dépenses liées à la scolarité, le gouvernement provincial de Lomami cherche à garantir la transparence des transactions et à protéger les familles. Le contexte économique difficile de la province rend cette décision particulièrement bienvenue, car elle allège le fardeau financier des ménages.
Des sanctions pour les contrevenants
L'arrêté provincial ne se contente pas de fixer les frais, il établit également un cadre de sanctions pour ceux qui ne le respecteraient pas. Le texte rappelle qu'un chef d'établissement, un comité de parents ou un bureau gestionnaire qui oserait exiger des frais en dehors de ceux prescrits s'expose à des pénalités sévères. Ces sanctions sont conformes à la Loi-cadre de l’enseignement national et au Code pénal, en plus d'autres dispositions juridiques pertinentes.
Cette fermeté témoigne de la volonté des autorités provinciales de faire respecter la loi et de mettre fin aux pratiques abusives qui minent le système éducatif. L'application rigoureuse de cet arrêté est attendue avec impatience par les parents, qui espèrent ainsi pouvoir envoyer leurs enfants à l'école sans se soucier de frais cachés ou exorbitants.
Zephirin Tshimanga Mukadi
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