Kamako : Le projet de marché frontalier avance, mais le manque d'eau menace le calendrier

Les travaux de construction du marché frontalier de Kamako, une cité située à 150 km de Tshikapa, progressent à un rythme satisfaisant. Le chantier, lancé il y a deux semaines, suscite un grand espoir dans la région, mais fait face à des défis logistiques qui pourraient compromettre son bon déroulement.


Situé à environ 7 kilomètres de la localité de Kamako, le projet est mené par l'entreprise BACAV en collaboration avec la société Proader, sous la supervision du ministère du Développement rural. L'ingénieur en charge des travaux, Josué Mbuyi, s'est montré optimiste quant au respect des délais. « Si la mise à disposition du matériel continue de cette manière, dans cinq mois au plus, nous pourrons espérer un résultat définitif », a-t-il déclaré, saluant la qualité du travail déjà accompli.


La construction de ce marché est perçue comme un catalyseur pour le développement économique et social de cette cité frontalière, facilitant le commerce transfrontalier et créant des opportunités d'emploi pour la population locale.


Le manque d'eau, un obstacle majeur


Malgré cette progression encourageante, le chantier rencontre une difficulté majeure : l'approvisionnement en eau. Mbumba Sha Kafutshi Asana, le chef de la localité, a tiré la sonnette d'alarme auprès de la rédaction d'Actus-service.net. « La distance entre le chantier et la source d’eau constitue un véritable défi. Les techniques utilisées nécessitent une grande quantité d’eau, parfois de mauvaise qualité, ce qui risque de causer des préjudices à long terme », a-t-il expliqué.

Cette contrainte, si elle n'est pas rapidement résolue, pourrait non seulement retarder la fin des travaux, mais aussi affecter la qualité finale de l'infrastructure. Le chef de la localité a lancé un appel pressant au gouvernement pour une intervention rapide, afin de garantir un approvisionnement en eau suffisant et de bonne qualité pour la suite du projet.


La population de Kamako attend avec impatience la finalisation de ce marché, qui symbolise l'espoir d'un avenir meilleur et d'un dynamisme économique accru pour leur région.


Jovani Pasua Buloba

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