Lubumbashi : la CSC et Enabel sensibilisent les employeurs des travailleurs domestiques


La Confédération Syndicale du Congo (CSC), en partenariat avec l’agence belge de développement Enabel, a organisé ce mercredi 24 septembre à Lubumbashi une formation à l’intention des employeurs des travailleurs domestiques. 


Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la promotion du travail décent et du respect des droits humains dans un secteur souvent relégué à l’informel.


Au cours de cette session, le formateur principal, M. Grégoire Mutombo, a insisté sur la nécessité pour les employeurs de considérer les travailleurs domestiques comme des salariés à part entière, avec des droits et des devoirs reconnus.


« Le travail domestique ne doit plus être perçu comme un service secondaire. Ces travailleurs contribuent au bien-être des familles et méritent un traitement équitable et digne », a-t-il affirmé.


La formation a également donné lieu à une séance de travail interactive, permettant aux employeurs de poser leurs préoccupations concrètes liées à la gestion des employés domestiques. Les participants ont exprimé leur satisfaction et plaidé pour la multiplication de telles formations dans d’autres villes et territoires du pays.



« Cette rencontre nous éclaire sur beaucoup d’aspects que nous ignorions. Nous souhaiterions que ces formations soient étendues dans d’autres régions », a déclaré un participant.


Prenant la parole à la clôture, Mme Madeleine Tshieja, représentante de la CSC, a remercié les participants pour leur disponibilité et les a encouragés à appliquer les acquis de cette formation dans leur quotidien. Elle a réaffirmé l’engagement de la CSC, aux côtés d’Enabel, à poursuivre ses actions en faveur du bien-être des travailleurs domestiques et du renforcement du dialogue social dans la province du Haut-Katanga et ailleurs en RDC.


Cette initiative illustre la volonté des deux partenaires de sortir le travail domestique de l’ombre et de lui donner un cadre de reconnaissance et de respect, contribuant ainsi à la construction d’une société plus juste et inclusive.


Moïse Kashala

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