La ville de Tshikapa, au centre de la province du Kasaï, est frappée ce dimanche 9 novembre par une pluie diluvienne accompagnée d'un vent d'une extrême violence, causant des dégâts matériels considérables et aggravant l'état des infrastructures. Face à l'urgence, l'ancien député provincial, Léon Mudilela Mayi Malomba, a lancé un cri d'alarme aux autorités provinciales et nationales.
La violence de l'intempérie a provoqué des destructions étendues dans plusieurs quartiers de la ville. Les toitures de nombreuses structures (églises, écoles, maisons d'habitation) ont été emportées par le vent. Le phénomène le plus alarmant est la multiplication des têtes d'érosion, en particulier dans les quartiers de la colline de Kéle : Kabuyi, ONL et Kamilambu. Ces ravins, nouvellement créés ou élargis, entravent gravement la circulation.
La population de ces quartiers, notamment les femmes et les enfants, éprouve désormais de graves difficultés pour traverser ces ravins. La situation est jugée uniforme dans l'ensemble de la ville.
Se confiant à la rédaction d' actu-service.net, Léon Mudilela Mayi Malomba a souligné la nécessité d'une intervention immédiate avant que la situation ne dégénère.
«La pluie de ce dimanche a causé d'énormes dégâts dans la ville de Tshikapa... J'invite les autorités provinciales compétentes, particulièrement le ministre provincial des infrastructures à faire des visites pour des solutions rapides avant que le pire arrive», a-t-il indiqué.
Le député provincial honoraire met en lumière l'échec des efforts de réhabilitation en cours. Bien que le gouvernement provincial ait amorcé le projet Tshilejelu (Programme de réhabilitation et de construction de routes urbaines), les travaux sont décrits comme marchant « à pas de tortue ». Suite à la pluie de ce dimanche, plusieurs endroits où les travaux avaient été entamés sont désormais impraticables, neutralisant les progrès réalisés.
L'appel de M. Mudilela insiste sur la responsabilité de l'État de prendre des mesures d'urgence pour sécuriser les quartiers menacés et garantir la praticabilité des voies de communication.
Sadam Kapanda

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