La province du Kasaï fait face à une nouvelle vague d'inquiétude sanitaire avec l'enregistrement de neuf nouvelles alertes ou cas suspects de la maladie à virus Ebola (MVE) au Centre de Traitement d'Ebola (CTE) de Bulape. Cette situation, révélée par une source officielle le lundi 29 septembre, met en évidence la persistance du risque épidémique dans la région et ravive l’urgence d’une riposte coordonnée.
Le ministre provincial de la Communication et Médias, Bazin Mbempe, a apporté des précisions sur ces chiffres depuis Tshikapa, soulignant la gravité de la situation épidémiologique enregistrée jusqu’au 28 septembre.
« Jusqu’à dimanche soir, nous avons notifié neuf alertes, dont un décès, trois cas en traitement et deux guérisons », a précisé Bazin Mbempe.
Ces données traduisent une activité du virus qui maintient une pression intense sur le système de santé local. Le Ministre a également communiqué des taux de létalité particulièrement élevés :
* Le taux de létalité général est actuellement de 65,68 %.
* Parmi les cas confirmés en laboratoire, le taux de létalité s'établit à 58,49 %.
Ces pourcentages, qui dépassent souvent les seuils de létalité observés lors de précédentes épidémies, soulignent la virulence de la souche ou la difficulté de prise en charge rapide des patients dans cette zone.
Face à ces nouvelles données, les autorités sanitaires locales, soutenues par les partenaires nationaux et internationaux, ont redoublé d'efforts dans la riposte. La stratégie se concentre sur les piliers essentiels de la lutte anti-Ebola :
1. Suivi des contacts : L'identification et la surveillance des personnes ayant été en contact avec les cas confirmés ou suspects sont intensifiées afin de briser rapidement les chaînes de transmission.
2. Sensibilisation Communautaire : Des campagnes de proximité sont menées pour renforcer la compréhension des mesures de prévention, la dénonciation rapide des cas suspects et la nécessité d'une inhumation digne et sécurisée des défunts.
3. Prise en charge : Les trois cas actuellement en traitement au CTE de Bulape bénéficient d'une prise en charge rigoureuse, en parallèle des protocoles d'accompagnement et de sortie pour les deux nouvelles guérisons enregistrées.
Cette situation ravive un souvenir douloureux des précédentes flambées d'Ebola en République Démocratique du Congo, où la vitesse de la réponse rapide et coordonnée s'est révélée cruciale pour éviter une catastrophe sanitaire majeure. L’arrivée de ces cas à Bulape souligne que la vigilance renforcée est non seulement nécessaire, mais vitale pour contenir la propagation du virus Ebola dans la province du Kasaï et prévenir une nouvelle crise sanitaire nationale.
FRésurgence d'Ebola dans le Kasaï : 9 nouvelles alertes et un décès enregistrés au CTE de Bulape
La province du Kasaï fait face à une nouvelle vague d'inquiétude sanitaire avec l'enregistrement de neuf nouvelles alertes ou cas suspects de la maladie à virus Ebola (MVE) au Centre de Traitement d'Ebola (CTE) de Bulape. Cette situation, révélée par une source officielle le lundi 29 septembre, met en évidence la persistance du risque épidémique dans la région et ravive l’urgence d’une riposte coordonnée.
Le ministre provincial de la Communication et Médias, Bazin Mbempe, a apporté des précisions sur ces chiffres depuis Tshikapa, soulignant la gravité de la situation épidémiologique enregistrée jusqu’au 28 septembre.
« Jusqu’à dimanche soir, nous avons notifié neuf alertes, dont un décès, trois cas en traitement et deux guérisons », a précisé Bazin Mbempe.
Ces données traduisent une activité du virus qui maintient une pression intense sur le système de santé local. Le Ministre a également communiqué des taux de létalité particulièrement élevés :
* Le taux de létalité général est actuellement de 65,68 %.
* Parmi les cas confirmés en laboratoire, le taux de létalité s'établit à 58,49 %.
Ces pourcentages, qui dépassent souvent les seuils de létalité observés lors de précédentes épidémies, soulignent la virulence de la souche ou la difficulté de prise en charge rapide des patients dans cette zone.
Face à ces nouvelles données, les autorités sanitaires locales, soutenues par les partenaires nationaux et internationaux, ont redoublé d'efforts dans la riposte. La stratégie se concentre sur les piliers essentiels de la lutte anti-Ebola :
1. Suivi des contacts : L'identification et la surveillance des personnes ayant été en contact avec les cas confirmés ou suspects sont intensifiées afin de briser rapidement les chaînes de transmission.
2. Sensibilisation Communautaire : Des campagnes de proximité sont menées pour renforcer la compréhension des mesures de prévention, la dénonciation rapide des cas suspects et la nécessité d'une inhumation digne et sécurisée des défunts.
3. Prise en charge : Les trois cas actuellement en traitement au CTE de Bulape bénéficient d'une prise en charge rigoureuse, en parallèle des protocoles d'accompagnement et de sortie pour les deux nouvelles guérisons enregistrées.
Cette situation ravive un souvenir douloureux des précédentes flambées d'Ebola en République Démocratique du Congo, où la vitesse de la réponse rapide et coordonnée s'est révélée cruciale pour éviter une catastrophe sanitaire majeure. L’arrivée de ces cas à Bulape souligne que la vigilance renforcée est non seulement nécessaire, mais vitale pour contenir la propagation du virus Ebola dans la province du Kasaï et prévenir une nouvelle crise sanitaire nationale.
F. Mulumba
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