Le prix élevé du permis de conduire est devenu un obstacle majeur pour de nombreux chauffeurs professionnels à Kinshasa. Une association de chauffeurs de la capitale, la Bomoko Huilerie, a lancé un appel officiel au gouvernement, sollicitant une réduction significative des coûts pour permettre à tous les conducteurs d'opérer en toute légalité et sécurité.
Willy Tshiamala, président de l'Association des chauffeurs taxis Bomoko Huilerie, a exprimé les préoccupations de ses membres. « Je m'adresse au vice-Premier ministre en charge des Transports pour qu'il revoie à la baisse le prix du permis de conduire. Ce ne sont pas tous les chauffeurs qui sont en mesure de payer 90 dollars », a-t-il déclaré, soulignant l'écart entre le coût actuel et le pouvoir d'achat des chauffeurs.
L'association a plaidé pour un retour à un prix plus abordable, comparable à celui de l'ancien permis de conduire. Cette mesure, selon eux, permettrait de lutter contre l'informalité et de garantir que tous les conducteurs de taxis et de transports en commun soient en règle, contribuant ainsi à une meilleure sécurité routière.
La légalisation des activités des chauffeurs est un enjeu crucial pour le secteur des transports à Kinshasa. Sans permis, les conducteurs s'exposent à des risques constants, notamment les tracasseries policières et les amendes, qui pèsent lourdement sur leurs revenus. En rendant le permis plus accessible, le gouvernement pourrait encourager une plus grande conformité, assurant à la fois la sécurité des passagers et la stabilité financière des chauffeurs.
Les chauffeurs de la capitale espèrent que leur appel sera entendu par les autorités et que des mesures seront prises pour alléger ce fardeau financier. La réduction du prix du permis de conduire est perçue comme une étape essentielle vers la professionnalisation du secteur des transports et l'amélioration des conditions de travail pour des milliers de familles à Kinshasa.
Félix Mulumba
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