L’Action sociale pour le développement communautaire (ASDC) multiplie ses efforts pour encourager les jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat. Dans une interview à Actu-Service.net ce lundi premier décembre, le coordonnateur de cette structure, Joseph Makand, a lancé un appel pressant à la jeunesse de Mwene-Ditu : «il faut entreprendre même avec le peu».
Selon lui, beaucoup de jeunes attendent d’avoir de grands moyens avant de se lancer, alors que la véritable philosophie de l’entrepreneuriat consiste précisément à commencer petit, avec détermination et créativité.
Il souligne qu’on peut même démarrer avec un petit emprunt, l’essentiel étant de développer une discipline d’épargne afin de renforcer progressivement son capital et bâtir son autonomie financière.
L’entrepreneuriat, une voie d’autonomie dans un contexte difficile
Joseph Makand rappelle que l’État congolais, confronté à de nombreux défis structurels, ne peut pas employer tous les jeunes diplômés. C’est pourquoi il invite ces derniers à saisir les opportunités disponibles, à oser entreprendre et à créer leurs propres sources de revenus : Dans l’attente d’un avenir meilleur, profitons déjà de ce que nous pouvons faire aujourd’hui , insiste-t-il.
Briser les préjugés et valoriser le travail
Le coordonnateur de l’ASDC encourage également les jeunes qui exercent de petites activités génératrices de revenus, leur demandant de ne pas avoir honte de leur travail.
Pour lui, aucune activité digne et honnête ne doit être méprisée : « L’argent provenant de la vente des légumes n’a pas une couleur différente de celui gagné dans un bureau », rappelle-t-il avec insistance.
Pour Joseph Makand, épargner est un privilège et une garantie pour la vie. C’est grâce à cette discipline que les jeunes peuvent créer des projets solides, protéger leur avenir et aspirer à l’indépendance économique.
L’ASDC réaffirme ainsi son engagement à accompagner la jeunesse de Mwene-Ditu vers un développement personnel et communautaire durable, fondé sur l’entrepreneuriat, la dignité du travail et la culture financière.
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